L’année des projets dans tous les sens

Cette année, je me suis investie dans plein de projets tous plus enrichissants les uns que les autres. Ces projets m’ont amenée à me surpasser et j’y ai appris énormément de choses dont le plus important : la gestion de mon temps. En effet, avec des projets dans tous les sens, on doit très vite apprendre à gérer notre temps et notre énergie, sous peine d’être mort de fatigue dès la première semaine. On devient vite quelqu’un qui court après la montre et qui optimise son temps… et ses heures de sommeil pour pouvoir tout finir à temps. Il faut un véritable effort de planification pour pouvoir finir tout son travail et avoir une vie sociale en même temps.

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giphyLa première chose pour laquelle je me suis investie, c’était le Festival du Film d’Un Jour, organisé par les étudiants de l’UTBM. Un ami m’a appelée un soir pour me proposer de devenir la graphiste de ce festival que j’aime beaucoup. De toute évidence, le graphisme n’est pas mon point fort mais, grâce à des demandes précises j’ai pu leur proposer des visuels à la hauteur de leurs espérances.

Cette première expérience m’a fait travailler et évoluer dans une équipe exigeante. J’ai également pu y découvrir les coulisses d’un festival et j’ai pu travailler, pour la première fois, pour un événement très connu dans le milieu universitaire à Belfort-Montbéliard.

De cette expérience je garde quelques cernes, mais je garde surtout en mémoire de bons souvenirs et quelques fous rires pendant les longues réunions de deux heures le mardi soir.

Les Musicales

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Le deuxième projet dans lequel j’ai eu la chance de participer est la conception d’affiches pour le festival « Les Musicales » pour la ville de Clairegoutte. Ce projet m’a pris beaucoup de temps et d’investissement personnel. Tout d’abord parce que les routes pour aller à Clairegoutte ne sont pas de tout repos, surtout lorsqu’elles n’ont pas été déneigées, mais aussi parce que j’ai dû travailler pour des clients très exigeants et pointilleux. Reprenant l’affiche jusqu’au moindre détail, j’ai dû m’adapter, travailler et réagir très rapidement.

Ce projet s’est terminé très vite, en deux mois j’avais terminé mon travail avec eux. Mais ce n’est pas parce qu’il s’est terminé rapidement qu’il ne m’a pas pris beaucoup de temps. En effet, ce projet m’a demandé un certain temps pour m’accorder avec les multiples personnes ayant leur mot à dire sur l’affiche. Grâce à ceci, j’ai appris à gérer la difficulté de satisfaire plusieurs personnes qui n’ont pas les mêmes envies et attentes.

De ce projet, je garde un fort souvenir de ce jour de neige où les routes glissaient tellement que chaque virage était un challenge.

Projets Rhizomes

Mon plus gros projet cette année, a été le projet collectif du Master 1. C’était un projet transmédia sous le thème suivant :

« Mémoire des objets, mémoire des lieux »

J’ai travaillé avec une équipe sérieuse, qui voulait ce qu’il y avait de mieux. Les personnes de cette équipe voulaient viser les étoiles et ont porté ce projet le plus haut possible. Lors de ce projet, j’ai assisté à mon premier tournage. Celui-ci a pris place pendant une semaine de vacances où, pendant que tous nos collègues faisaient la grâce matinée, nous affrontions le froid Franc-Comtois pour faire deux courts-métrages d’une demie heure chacun.

Ce tournage a été difficile, autant physiquement que moralement. Plein de personnes nous ont mis des bâtons dans les roues et nous avons dû nous affirmer afin de pouvoir effectuer ce tournage. Nous avions chacun un rôle très précis, tout était très ordonné et malgré les tensions à la fin de la semaine, nous avons pu nouer des liens forts dans l’équipe et avec les acteurs.

J’ai pu apprendre à gérer les différentes personnalités présentes dans l’équipe. Comme nous avions tous des compétences différentes, nous avions tous une vision différente de ce projet et du travail que nous avions à fournir. J’ai également dû apprendre à gérer les tensions au sein de ce même groupe afin de continuer à fournir le meilleur travail possible même lorsque les tensions étaient fortes.

Ce projet a été le plus épuisant et celui qui m’a demandé le plus d’investissement personnel. Développeuse et souvent taxi, j’ai passé beaucoup de temps à coder sur la fin du projet. Mais ce travail acharné nous a valu de gagner plusieurs prix aux Rhizome Awards :

  • Meilleur Film
  • Meilleur Design Sonore
  • Meilleure Communication
  • Prix du Jury
  • Prix du Public

Ces prix, nous les devons grâce à un investissement important et à une ambition et une détermination sans failles.

Je me rappellerais toujours de ces réunions au « QG » en mangeant des pâtes ou des crêpes (au choix), du tournage et de la fatigue qu’il a impliqué. Je me rappellerais aussi cette chanson qui reste dans la tête et de la soirée des Rhizome Awards qui aura récompensé tout ce travail.

 

Sur ce, je vous souhaite à tous, de très bonnes vacances.

Moi j’aime plein de choses, surtout les belles choses

J’ai toujours aimé la musique. Depuis toute petite, j’ai toujours écouté de la musique. C’était donc pas étonnant de me voir jouer de la musique au bout d’un moment. J’ai eu un coup de cœur pour la guitare. Ça m’a pris comme ça, pouf, d’un coup. Je suis très vite devenue passionnée et je jouais presque toute la journée. J’aimais ça, faire courir mes doigts sur le manche de ma guitare, gratter mes cordes jusqu’à en avoir mal aux doigts, jusqu’à en avoir mal aux oreilles. C’était ce qui me faisait me lever le matin, c’était mon moteur. Je jouais beaucoup de rock, puis j’ai commencé à me diriger vers le métal, que j’ai fini par apprécier. Je suis cependant fâchée avec ma guitare alors j’ai commencé une pause il y a deux ans.

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Puis, un jour, m’a pris une autre passion : le violon. Pareil, ça m’est tombé dessus, pouf, d’un coup. Et un jour, quelqu’un m’a offert un violon. J’ai mis deux ans avant de commencer les cours et maintenant, je joue régulièrement du violon. Jouer du violon me rend heureuse. J’ai une très bonne professeure qui me stimule et m’enseigne l’instrument grâce à des morceaux que j’aime beaucoup. J’ai commencé il y a même pas un an et je sais déjà jouer ça :

Je fais également de la photographie depuis quelques années. J’ai pris des cours qui m’ont permis de savoir comment prendre les meilleures photos possibles. J’ai appris à comprendre et à utiliser le mode manuel et j’ai commencé à développer mon propre style que vous pourrez voir ici.

Rick and Morty photo camera adult swim dinosaur

J’ai également commencé à jouer aux jeux vidéos. J’y jouais énormément et j’avais toujours la dernière console. Mais attention, jouer ne veut pas dire être douée. Je suis totalement nulle aux jeux vidéos, je n’arrive même pas à tenir un Sim en vie ! Maintenant je joue beaucoup moins. Tout d’abord parce que j’ai moins de temps, mais aussi parce que je suis une ancienne addict aux jeux vidéos. J’essaye maintenant de limiter mon apport en jeux vidéos pour éviter de retomber dans l’addiction et pour éviter de ne faire que ça de mes journées. Il faut quand même que je conserve ma vie sociale et que je vois mes amis non ?

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Et progressivement, l’envie de voyager est arrivée. J’ai envie de découvrir le monde depuis que je suis au lycée. Et devinez quoi ? Ça m’a pris comme ça, pouf, d’un coup. J’ai commencé une liste des endroits que j’aimerais voir : le Machu Pichu, le Vietnam, la Norvège…

La Norvège, parlons-en. Encore quelque chose qui m’est tombé dessus d’un coup. Du jour au lendemain, je me suis intéressée à la Norvège. Tellement que je vais bientôt y aller. J’ai donc commencé à apprendre le Norvégien toute seule chez moi, comme une grande. C’est difficile mais je continue, je suis motivée.

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J’apprends aussi la Langue des Signes Française (Langue et non Langage s’il vous plait) parce que cette langue me fascine. C’est tellement beau de pouvoir parler seulement avec ses mains. J’essaye de traduire le plus de choses possibles dans cette langue tout en parlant en même temps. Mais c’est extrêmement difficile puisqu’ils n’ont pas la même grammaire qu’en Français. C’est difficile d’apprendre lorsqu’il n’y a aucune personne qui le parle autour de moi mais, encore une fois, la motivation me fait persévérer. Même si j’ai un vocabulaire très basique, je peux maintenant me présenter intégralement, et ça, c’est déjà exceptionnel. Je remercie encore Lucas Wild de m’enseigner cette langue grâce à ses vidéos.

Plus jeune, j’écrivais beaucoup. J’écrivais des histoires toute la journée. Ça m’a donné la faculté d’écrire vite sur mon clavier, qui fut très utile une fois à l’université lorsqu’il fallait prendre des notes. Mes histoires n’étaient pas vraiment de qualité alors j’ai fini par faire de courtes nouvelles, ça facilitait les choses. Cependant, c’était toujours très sombre, parfois même morbide et toutes ces histoire se rejoignaient sur un thème commun. Aujourd’hui j’écris beaucoup moins. J’ai moins le temps, moins d’inspiration et beaucoup plus d’exigences. Mais lorsque j’écris, je me laisse porter par mes pensées et je ne m’arrête pas tant que je n’ai pas fini. Je ne trouve pas que j’écris très bien, mais les gens autour de moi aiment me lire alors je continue.

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Qui sait, peut-être qu’une nouvelle passion arrivera comme ça, pouf, d’un coup ?

 

Ma future moi (espérons-le)

Plus tard, je vivrais sur une île, je me déplacerais en tyrolienne pour faire les courses et je dormirais toute la journée. Non plus sérieusement, je ne sais pas vraiment où je serais dans 5 ans. Dans 5 ans j’aurais quoi… 27 ans.

J’aimerais, si le monde était parfait et que tout se passait comme prévu, être loin très loin d’ici. Dans 5 ans, je me vois développeuse ou chef de projet. Je préférerais chef de projet. Le type de boîte m’importe peu, pourvu que je m’y sens bien. Mais surtout, je me vois à l’étranger dans un petit chez-moi. N’importe quel pays mais un pays étranger. Norvège, Nouvelle-Zélande, Ecosse ? Je ne sais pas.

just sayin

J’ai toujours rêvé de voyager et de découvrir de nouvelles cultures et je compte bien le faire. Sauf cas de force majeure, je le ferais. Mais je ne partirais pas seule. Ma guitare et mon violon me suivront et même si je suis fâchée avec ma guitare, elle restera près de moi.

J’aurais aussi un petit lapin parce que je suis tombée amoureuse de cette petite bête il y a un an. J’ai malheureusement dû laisser le mien il y a quelques mois et il me manque beaucoup.

Première sortie #victoire #lapin #kiwi @gaetanbrunner

Une publication partagée par Laetitia Badot (@laetitiabadot) le 5 Déc. 2015 à 1h54 PST